C’est quoi ce blog serge largot.com ?

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C’est un message mis dans une bouteille jetée à la mer. Dans ce message il y a des propos qui font galoper le temps à la rencontre de ce moment où un jour ou l’autre la peinture reviendra… Voici ce qui est en train de se faire sous la forme de ce qui s’annonce à propos du retour de l’abstraction. Cela est un moment capital dans l’évolution ; un moment qui ne peut laisser indifférent celui qui se respecte parce que la décision l’attend, de ce qu’autrefois a été prédit c.à.d. que le siècle actuel connaîtra la spiritualité vraie ou ne sera pas. Il est donc important de participer à la remise en question de quelques contemporanéismes et de poser des questions au sujet de ce qu’est l’art abstrait.

Dans le présent Blog les personnes qui se respectent sont invitées à créer ensemble un égrégore (champ magnétique) composé d’entendements à propos de l’intellegěre (voir en-dedans des choses) au niveau de la peinture. Cet égrégore sera un rassemblement de textes qui auront le pouvoir de contribuer au grand changement historique de mutation qui permettra à l’homme de s’identifier un peu plus (auto-initiation) (Aquarius) à ce qu’on appelle l’innommable. L’art abstrait est notamment le lieu par excellence où cette identification (figuration) peut avoir lieu. L’art abstrait est le miroir par lequel nous pourrions nous rapprocher de la re-connaissance de l’âge d’or dans lequel naîtra ce nouvel homme tant souhaité par la re-naissance.

Vos textes seront les bienvenus dans ce blog, ils pourront entraîner de nombreux commentaires.

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Appelé par l’absolu de la peinture, je prends l’initiative – dans le contexte de cette invitation – en soulignant ce qui m’a interpellé dans les textes du magazine Artension  hors série n°14 : « Abtraction aujourd’hui ». Ce qui m’a interpellé a exercé la magie des effluves magnétiques sur mon entendement. Ces effluves ne sont pas des absences demandant à être comblées grâce à la conceptualisation par défaut ! non ! Ces effluves sont des magnétismes d’une réalité vitale bénéfique ou malsaine. Artaud appelait ces dernières des envoûtements. Il disait également que Van Gogh nous faisait vivre les forces originelles de la nature. On se souvient de la luminosité qui se produit grâce aux ondes magnétiques qui circulent entre un peintre, sa toile et l’observateur aimant. C’est ce moment où par l’identification, les valeurs d’âme de l’observateur rejoignent celles du peintre qui les a vécues avant que ses pulsions émanent de sa toile. D’ailleurs à ce propos, Soutine lui-même n’acceptait pas la peinture qu’il venait de créer si cette luminosité faisait défaut lorsqu’il montrait son travail à un observateur. Son refus est notamment basé sur le fait que le peintre est convaincu de la question qu’il a la mission de devoir co-opérer à la création c.à.d. la transmission de la reconnaissance. Si Van Gogh nous fait vivre les forces ab-origines, nous reconnaissons à ce moment notre parfaite nature. Cette transmission s’effectue par les effluves que Van Gogh nous fait vivre provoquant une élévation. C’est «l’œuvre Van Gogh». Cela explique l’influence de sa peinture.

Revenons maintenant à un passage dans les textes de la revue Artension, là où ODP relate que le public – qui ne comprend pas ce qu’est l’abstraction – dit : «on ne sait pas ce que font les artistes, mais c’est normal parce qu’ils sont un peu magiciens». Et, voici : nous y voilà : les peintres créent des effluves qui transmettent ce «quelque chose», mais de grâce que «ce quelque chose» soit la reconnaissance de ce « tel qu’en lui-même l’éternité le change » tant souhaité par Mallarmé. N’est ce pas CELA à quoi on s’identifie quand on regarde derrière le miroir de cette question – oh combien essentielle pour notre vie et notre mort – qu’on se pose à propos de CE qu’on attend vraiment de notre devenir… «l’homme d’abord c’est toujours clair».

A questions essentielles, réponses élémentaires : et pour rendre l’écriture de ces mots plus faciles, acceptons que les valeurs de «l’œuvre» sont celles de l’homme et que le peintre est souvent considéré comme le plus artiste de tous. Il est comme un magicien-alchimiste. Son œuvre c’est lui. Nous sommes donc confrontés non pas à un objet (une peinture) mais à sa personne et à sa personnalité qui par les effluves magnétiques nous bousculent, nous infusent des inhibitions.

Cette maïeutique nous met devant le miroir. Le résultat de la maïeutique c.à.d. la métanoïa, se manifeste derrière le miroir. C’est un «dépassement»… en bien ou en mal. Le créateur a donc une certaine responsabilité vis à vis de nos âmes et de l’âme du monde. Voici donc à quoi sert sa magie. C’est donc une magie comme celle des fables d’autrefois… Voici donc la fable qui se joue actuellement sur l’écran de la peinture-peinture de l’art abstrait. Le début de cette fable-psychodrame commence par une négation c.à.d. le NON-plasticisme (neo-plasticisme) (Mondrian et Cie). C’est ce qu’on a appelé l’abstraction froide (le pur thinking se fait valoir, fini le peintre !/ ça c’est l’embrouillé du romantisme de l’homme de peu / la peinture de chevalet doit être déclarée morte). Fini le peintre !… mais l’évolution nous surprend…

Après ce dictat de «l’extrinsèque », ce dictat de l’inhumain, de celui sans âme, ce matérialisme, ancrés dans toutes les consciences des hommes de ce siècle… MAIS… quelques temps après ce dictat (ce début de la période de l’abbysalité de la globalisation) voici que la peinture ne semble pas être morte car elle revient de plus en plus sous la forme d’un « en soi pictural précisé» et elle devient de plus en plus lyrique.

Et, maintenant, que par le contemporanéisme, nous sommes arrivés au non-Art, concluons-nous donc à un «fini l’artiste» ? Mais n’est-il pas possible qu’il se dirige désormais de plus en plus vers «un spiritualisme dit laïque ?» En attendant ; l’écran de l’abstraction est un trou noir, une mine pour les chercheurs de trésors. Mais celui qui veut en percer les secrets pour toujours se heurte aux obstacles de la casuistique technocratique et CE trou noir est comblé par toute la conceptualisation du « par défaut» (c’est à dire «d’être en manque»).

L’homme qui se respecte est (comme dans les fables) un chercheur de trésor. C’est le symbole de quelqu’un qui veut DÉ-couvrir les secrets qui sont ensevelis sous tout ce que le temps a aussi crée comme simulacre et mystification (de tribus impostoribus) par les idées de l’homme en réfléchissant à propos de la question de «l’innommable dans l’Art». Le chercheur de trésor de notre fable d’aujourd’hui est quelqu’un qui n’accepte PAS que c’est impossible que cela «ne soit pas» et il se dit qu’il est incompréhensible que «ça n’y est pas encore».

Conclusion : devant l’abstraction nous ne nous trouvons pas en face d’une chose (qui est la peinture) mais en face d’un homme qui nous invite à un duel comme un jugement de dieu, parce que – pour passer à travers le miroir (ce trou noir de l’abstraction) – il faut désormais se poser enfin les questions les plus essentielles de notre vie et s’y tenir.

Autrefois les ménestrels se lançaient aussi CE défit, ce fut une question de vie ou de mort. Le grand Novalis a donné comme titre à son œuvre magistrale le nom de « Heinrich von Ofterdingen». Celui-ci fut un des ménestrels qui mirent leur vie en jeu dans le tournoi poétique de la Wartbourg, tel que l’imagina un conteur du treizième siècle; malgré l’aide du magicien Klingsohr de Hongrie qu’il avait appelé à son secours, il fut vaincu par Walter von der Vogelweide et ne fut sauvé du bourreau que par la générosité de la landgrave.

Et ici, les mots de Françoise Monnin m’interpellent lorsqu’elle dit : « que l’abstraction revendique intrinsèquement une possible et fondamentale liberté». Par ces mots on peut donc comprendre que l’art a un devoir sur le plan de l’humanisme et de la maïeutique socratique.

Et voilà ce que j’espère voir apparaître sur l’écran de l’Art Abstrait. MAIS : à propos de liberté, il faut que l’âme soit vagabonde car sinon elle se situe dans le contexte a-liéné c.à.d. quelle se trouve «en religěre» avec le système. Elle se trouve alors – entre le oui et le non – en dérèglement schizophrénique. Elle perd sa reconnaissance avec l’ab-origines et elle s’étrangle dans les effluves (mayas) qui nous viennent des magnétismes de l’impotence de cette impermanence abyssale de la coagulation dense de l’en vain appelé le Principe de Peter !

«On ne devrait finir que par explosion» ! De si grandes hypertensions qu’on explose son cerveau… à force de vouloir préciser quelque chose de l‘ordre du numineux… comme par exemple « La Figuration Autre» ou « ce qu’est l’art abstrait ». On est en face de l’innommable, souvent. Autant essayer d’expliquer l’amour ou Dieu. C’est très dangereux. On tape dans le vide (abyssus abyssum invocat) afin de convaincre on se retrouvera devant l’obligation de faire le saut à partir du Saut de Leucade. Les scribes contemporanéiste ont trouvé là la solution mais c’est un simulacre. Ils pratiquent la méthode de ce fameux « par défaut ». Sur le vide ils superposent la couche de sable mouvant de la conceptualisation. Voici en quoi consiste l’art conceptuel : là où il y a ce vide suite d’être en manque, ils construisent un dépassement technocratique genre saut à l’élastique… ce n’est PAS le Saut de Leucade. Par le même effort – pour deviner la conceptualisation – autant essayer de trouver le mot juste au lieu de faire comme on l’apprend à l’université, c.à.d. les hallucinations de la méthode de coller sur « les choses » l’étiquette avec écrit dessus le mot de la chose en langage technocratique.

Bref : si je continue à écrire comme cela je m’amènerai dans le labyrinthe de l’hyper-tensionisme. Je préfère donc employer la méthode «parlando»… simplement raconter des choses et je m’invite au Banquet de l’égrégore du plasticisme situé loin du neo-plasticisme qui est la négation de l’imagination créatrice (Soufi) autant que les mensonges Blavatskien sont la négation de l’initiation. Parlando, et je raconte quelque chose à propos de ma perplexité en constatant la vague de fond dans le subconscient collectif au niveau de la peinture et notamment que cette vague se déploie dans un temps qui dure depuis des siècles et est arrivé – sans que d’aucun des grands ou moins grands décideurs de l’art, ne s’y intéresse – devant nos seuils en amenant tant d’éléments convaincants qu’il faut être aveugle pour ne pas s’en rendre compte et nier le changement tant entendu. Le changement : en d’autre terme : La Figuration Autre comblant le trou noir de « l’abstraction revenue » est une peinture omniprésente connue par tous depuis toujours! A quoi ça sert d’y attirer l’attention et de la préciser, parce que c’est présent partout et en toute chose. Da Vinci au 16ième siècle dit que c’est écrit sur chaque mur et il l’évoque dans ses dessins abstraits qu’il fait en guise d’illustration de ses poèmes. Cozens déjà au 18ième siècle meuble l’espace avec la dé-coagulation de la forme (pointillisme/dripping) Les Ligatures (7ième siècle) nous font découvrir Glarner exemplaire pour le neo-plasticisme. La peinture de Pompéi nous rappelle par son sfumato ceux des monochromes de support surface etc…

Etre devenu aveugle est suite au malentendu profond qui est inhérent au langage ex-cathédra de l’exégèse intellectualiste classifiante (plutôt la forme (la méthode) que le fond). Ne devraient-on pas en premier lieu s’occuper à essayer de distinguer et de consacrer des mots aux différentes tendances que l’on distingue bien dans l’abstraction; expressionniste, littéraire, surréaliste, impressionniste, minimaliste, pathos, figuration autre, animiste voir même figurative etc etc Intéressantes les « confrontations» et conclusions (études) qui en sortiront. De plus ces tendances se profilent clairement dans cet énorme amas de peintures déjà qualifiables plus ou moins de Figuration Autre, mais ces peintres sont encore maintenant dans «la peinture non figurative». A propos du contemporanéisme ; la définition de cet ex-cathédra et de ce tabula rasa – par raison d’usurpation et de vouloir à tout prix prendre le pouvoir – sont exemplaires dans la compréhension de deux énormes exemples à propos de vérités immuables notamment la surprise à propos des vêtements de l’empereur et la consternation du fait qu’on jette le bébé avec l’eau du bain.

Voyons comment Reinhardt (néanmoins qu’il est à peu près du même genre, mais «en plat») a nié toute valeur de l’ordre des ambiances des fables d’antan qui sont magistralement présentes dans l’abstraction concrète de ses précurseurs américains. Ensemble avec Greenberg, il dit : pas de sentimentalité, la peinture de chevalet est morte. Elle est remplacée par le « pure thinking ». Voyons comment le pseudo-troskyste, peintre amateur Greenberg, nie toute valeur contestataire (mais à la recherche de) de ces amis peintres (ex-vétérants Corée) du 8ième street (NYC) afin de répondre à l’ex-cathédra de la CIA.

Etc etc etc Malentendu régnant, mais pas pour ceux «de l’intellegěre» (voir en dedans des « choses ») telle N. Esterolle, toute en vérité, mais elle lutte encore « contre ». J’espère quelle comprendra ce qu’est la lutte pour l’Ange et puisque j’écris du parlando, parlons de la sacrée Fable et revenons à cette sorte de scolastique du religěre (au lieu de continuer de tisser avec les maya de la cauistique) de l’œuvre de Novalis (Henri d’Ofterdingen) et de rejoindre les précurseurs de l’art dit abstrait qu’un de ses jours je vais aller visiter (j’ai déjà dit bonjour à quelques uns, ici dans ce petit texte si plein). Il y en a beaucoup de ceux qui nous mettent en mémoire la magie du magnétisme sacré de la Fable. Ce baume numineux pour notre âme, baume qui peut nous guérir des hallucinations sortant de la boîte de pandore qui a été ouverte par le narcissisme de Freud et Cie.

Conclusion finale : je suis maintenant personnellement convaincu du come-back de l’abstraction en étudiant l’expo 2014 des Réalités Nouvelles et je m’étonne pourquoi tous ces créateurs n’ont pas, ensemble, déjà concrètement créé les différentes écoles des différentes tendances. Si de plus on fait le constat de « la façon de faire » on trouvera peut être en même temps, le retour des lois éternelles de la peinture telles que ; les plans superposés (Cézanne) ; l’œil du peintre (Boudin et Rik Wouters) ; le sfumato (Turner etc) le penser couleur (Bonnard) etc etc etc

Et voilà : le grand changement : on en a pour quelques siècles d’études et d’évolution ! Ne serait-ce pas un projet formidable pour le renouveau du Centre Noroit (Arras) …… si Mme Flautre etc… comprend ? Alors tous à la barre ! Un dernier mot et je ferme la porte, je m’exile ! Au fait d’expositions, ; je note, à côté de « Réalités Nouvelles », celle du salon off (Lille) des lucioles dans les grands trésors des collectionneurs flamands actuels, qui se tiennent en se rappelant le symptôme de la (leur) presque mort du contemporanéisme et en voulant crier qu’à côté du grand changement ; EUX, ils sont encore bien (?) là !