Introduction au premier tome de « CE LIVRE GRAND DE PEINTURE » : « Correspondance entre Bazaine et Largot» Deuxième tome : « La Synesthésie et la peinture » Troisième tome : « La psychanalyse d’un peintre »

Au fait de penser s’ajoute une exigence capitale : n’accepter rien qui ne soit vraiment INCARNÉ dans sa propre vie au quotidien. S’assurer que ce à quoi l’on réfléchit soit quelque chose qui EST réellement ! Il faut, impérativement, que ce doute (ou certitude) soit toujours lié à toute idée. C’est donc simple, évident et direct. S’égarer dans n’importe quelle sorte de dialectique, c’est immédiatement créer l’incertitude… Un monde de contradiction et d’oppositorum où l’un raisonnement vaut l’autre… et ça continue… et ça continue... verbiages, projections. Tout a été inventé de cette façon, même Dieu. Ainsi s’installent l’évolution et le darwinisme social, situations historiques très souvent utilisées à mauvais escient. Si, au contraire, quelque "chose" doit subsister d’un état de non-certitude ou du « non-savoir », donc du numineux, que ce soit alors « la tentation du chef-d’œuvre ». En effet, de la même manière que l’idée Dieu n’est jamais possible à atteindre, toujours un chef-d’œuvre « autre » nous attend. ET… s’il est des valeurs qui doivent rester immuables, que ce soient alors la foi, l’amour et l’art, qui résistent au temps et à la nature humaine

Ainsi, si l’on applique cette exigence de l’incarné (de ce qui EST) à toutes les élucubrations dont le monde se revendique… (à propos du religieux, de l’amour, de l’homme, de l’art, de l’humain, de l’économique, du politique etc…) il y a de quoi devenir très sceptique ! En effet, la règle de l’incarné nous apprend qu’il existe, très vraisemblablement, deux "mondes" extrêmement différents l’un de l’autre. Le jour viendra où l’homme (homo humani), se réveillera, comprendra et sortira de ce grand malentendu (la sortie ? période Aquarius !) L’histoire nous apprend que les sceptiques "pas bornés", se transforment en contestataires, c.à.d. qu’ils veulent changer le monde. Mais voilà, actuellement, dans notre culture, nous ne sommes pas encore arrivé à ce résultat appelé la démocratie (demos kratos) : ce grand esprit de « super-acte » qui fait se soulever les forces et le savoir originels dormant dans le subconscient collectif. Là, on arrive à la véritable révolution : le printemps de… En 1968 – où que ce soit – on n’y était pas encore. Tout au plus en était-on arrivé à un certain niveau de conscientisation… Poser les questions essentielles… mais en vain… parce que, aussi chez nous (c.à.d. chez ceux qui vouent leur vie à la peinture-peinture) s’installa, cette malédiction de la "durée du paraître" : le signe, la mode, trends, l’évènementiel, les happenings, en un mot, le mass-moving. Voilà, le NON-ART (appelé ainsi par eux-mêmes) naissant sous la bannière de la démocratisation de l’art. Une baraque à frites dans un musée… : de l’art ? Parce que ce que l’on "expose" dans un musée, est consacré ? C’est en effet, populariser l’art [1] « On est tous créatifs ! n’est-il pas ? » Et oui ! Malheureusement, c’est le mass-moving qui va permettre que le seuil vers les lieux autrefois ridiculement sacro-saints (les musées) soit franchi ! Arrivé au non-sens du NON-ART [2] , le "spectateur" ‒ ne devant plus se poser de questions à propos des valeurs intrinsèques ‒ accepta volontiers ce qui lui fut proposé… à la condition de ne plus devoir comprendre ! Alors, qu’en est-il vraiment de la démocratisation de l’ART ? Citons Cioran : « Ne jamais perdre de vue que la plèbe regretta Néron. C’est ce que l’on devrait se rappeler chaque fois que l’on est tenté par quelque chimère que ce soit ». Chimères… Fantômes du conditionné, du monde illusoire du « wishfull-thinking », de la fuite en avant et du progrès à outrance… et, parallèlement à ce non-sens, malgré tout, prétendre savoir. Dans ce monde-là, « savoir », c’est accaparer ce qui – par inadvertance – a échappé à tout le monde… Et voilà comment paraître, en trompant en plagiant en détournant les idées d’autrui. En effet… DECLIN-PROGRES… (le vainqueur écrit l’histoire), ce n’est, actuellement, qu’une question de petits chiffres, « calculer » la probabilité, globaliser ces calculs…et…si on se trompe ? (volontairement !) Canetti, l’analyste brillant de l’œuvre de Kafka, entrevoit – quand même – quelque réalité quand il dit qu’il existe des artistes, si parfaitement « eux-mêmes » qu’ils sont l’exception. Ensuite Canetti dit : « Certains écrivains, fort rares en vérité, sont tellement « eux-mêmes », que quelques propos sur eux que l’on se permette, il apparaît toujours comme une barbarie. Franz Kafka fait partie de ces écrivains. C’est pourquoi, au risque de se faire accuser de manquer d’indépendance, il faut s’en tenir le plus rigoureusement possible à ses propres propos. Certes, l’on éprouve une espèce de honte quand l’on commence à s’immiscer dans l’intimité de ces lettres » [3]. Ainsi, Canetti contredit ce merveilleux entendement poétique de Mallarmé qui demande, lui, l’intervention de l’éternité pour que la naissance de l’homme-en-lui-même (homo humani) se réalise. Mallarmé dit : (…) « tel que qu’en lui-même enfin l’éternité le change » ! Canetti constate qu’il y en a qui échappent à cette règle du darwinisme social (de l’éternité) et il les trouve parmi cette espèce rare : ceux qui sont l’incarnation directe d’eux-mêmes… Pas besoin d’éternité, en somme ils y contribuent… ils sont de « l’origine ». Alors – à travers tout simulacre – commence la lutte pour les vraies valeurs ; soit qu’elles se trouvent (peut-être) dans l’art d’avant-garde de l’actualité qui – appartenant au système de la pensée à court terme – est toujours dépassée par une nouvelle actualité ; soit qu’elles soient le résultat du long terme, c’est-à-dire, ce super-acte qui consiste en la volonté d’attacher un chaînon suivant (l’avant-garde dans la tradition) aux valeurs sûres et traditionnelles. Ne ressentant pas cette « honte » en se décidant à être historiens ou critiques d’art grâce au « flair de l’hubris », ils se mêlent (en effet) de l’intimité de « l’imagination créatrice » des créateurs. DONC : Ainsi vont les noms ainsi vont les liens, en suivant « la voix de son maître », si l’on devient un « décideur de l’art », la tentation est parfois grande d’aller jusqu’à fausser le sens historique ! Tel fut, par exemple, le cas de Clément Greenberg [4] . Il est frustré (et jaloux) du fait que sa petite amie (Frankenthaler) a VRAIMENT cru comprendre quelque chose à Cézanne. Donc, tandis que Greenberg produit des écrits « à propos de »… elle, elle persévère; du moins au début, sur la voie d’une certaine tradition. A cette époque, loin de céder à la tentation de la « self-reliance créatrice» elle reste PEINTRE. L’obsession (Greenberg), de la "Pure thinking" [5] (technocratie) ouvrira la voie à la mise en œuvre d’une tabula rasa de toute tradition [6] … La peinture-peinture est déclarée morte [7] … La peinture de chevalet est une chose « à démolir » ? La tradition aussi ? D’où vient cet esprit de destruction [8] ? Cela vient-il du court-terme et de « l’ôte-toi de là que je m’y mette » ? Des échos de l’holocauste ? A partir de là, en tous cas, sont nées toutes les ambiguïtés. Le Pop Art, entre autres, désacralise l’œuvre d’art, dite élitaire, en supprimant le lien qui existait entre le caractère unique de cette œuvre et sa valeur monétaire. Le paradoxe étant Warhol qui reproduira par milliers… tandis qu’en 2009, un Warhol vaut… 43 millions de dollars !

Quelques observations pour éclairer le contexte historique ; dans les années quarante (du XXiéme siècle), la peinture (d’avant-garde) française était bien connue et aimée à NYC jusqu’au moment où, plus tard, sous la pression de la déclaration : « La peinture de chevalet est morte ! » une réaction eut lieu. MAIS les œuvres des peintres français avaient été, en grand nombre déjà, acquises par les collectionneurs américains (cf. P.G.Persin) au moment où les critiques d’art « expelled the Frenchies » ! Voici ce qu’en dit Greenberg (période dripping de Pollock) : « Because modernism (making marks on a flat surface) (!) is the most pure and essential of all : the work of Pollock is the climax of Cézanne, Monet and Cubism » [9] . Le cas de Clément Greenberg est exemplaire pour illustrer l’ambiguïté de certaines situations. Ex-peintre, ex-trotskiste, il défend, au nom de la gauche, le «New American Painting» grassement subventionné par la CIA (l’œil libéral de la CIA veut effacer le mauvais nom de l’Amérique du Maccarthysme). Pour éclairer un peu plus avant le contexte historique… En 1953, Greenberg fut l’auteur de l’introduction au catalogue (Annuals 1953-1957) de la seconde «New-York Painting and Sculpture». Au cœur de cette manifestation, la « Stable Gallery » à NYC, “reprend” quelques noms des nombreux peintres et sculpteurs de l’Artists Club 39 East 8th street).

L’Artist Club est issu de ce que l’on appelait le Downtown Group c.à.d ces artistes qui vivaient (1940-50 etc), dans le secteur de la 8th street et qui décidaient eux-mêmes de la question des expositions. Par exemple, d’une exposition (1951) qui eut lieu dans un immeuble à démolir (60 East 9th street). A l’origine, « The Stable Gallery » vendait des mannequins et exposait des photos de mode (Eleanor Ward). Dans les années cinquante, la galerie abrite une exposition annuelle : « Hommage à l’exposition de la 9th street »… ainsi que le début (1950) de la « New-York School Abstract Expressionism » [10] . Le peintre Clément Greenberg (8th street) fait (en tant que critique d’art !) son apparition dans les catalogues des “Annuals”. En 1953, il écrit dans l’introduction à l’exposition « Second Annual at the Stable Gallery » : «Cette exposition a été conçue et organisée par les artistes. A juste titre, cet événement a eu un précédent dans la fameuse exposition “Ninth Street” tenue au printemps 1951 au rez-de-chaussée d’un magasin vacant, situé 9th street. Comme celle-ci, cette exposition était organisée et ses participants invités par les artistes eux-mêmes et présentait aussi un choix parmi les tendances avancées en peinture et sculpture. Je ne crois pas que les échos de cette exposition ne se soient déjà éteints.» A partir de cette période, l’histoire du “Artists Club” est détournée de quelques rues… Le dynamique Downtown Group 8th street continue puisqu’ils vivent, réellement, dans ce quartier / cf. Romary Mari’s café 8th street où beaucoup d’idées et d’initiatives ont vu le jour (cf. Dorothy C. Miller)… désormais, il ne sera question de plus rien d’autre que de la 9th street. Un peu plus tard, intervient la CIA dirigée contre la peinture du réalisme social (voir pour exemple, à cette période, les œuvres étonnantes de Ph. Guston). A partir du MoMa [11] , avec beaucoup de pompe et d’argent, on inonde l’Europe avec la « New American Painting » [12] (1958-59), dont quelques noms (parmi les centaines du 8th street) seront retrouvés dans la « Stable Gallery » (entre autres). Retrouvés par qui ? Pourquoi ? Lesquels ? Et pourquoi pas certains autres ? Souvenons-nous que, bien avant ce moment, Greenberg a (1945) pris le temps d’essayer de démolir un des plus merveilleux PEINTRES américains Arshile Gorky.

Evidemment, à cause de la convergence des influences dominantes CIA, pub, finance, tout CELA faisait énormément de bruit, cette « intervention » suscitant (en premier lieu aux Etats-Unis même) beaucoup de controverse et de contestation parmi le public et les créateurs. Toutefois, il faut se rendre à l’évidence : cette « intervention CIA » a fait du bruit dans le monde entier, éveillant, dans un même temps, un ostracisme [13] vis à vis de la vision de "l’ennemi", qui prônait, lui, le silence de la peinture-peinture cf. « Vingt jeunes peintres de la tradition française » exp. Gal. Braun (1941). Dans la même dynamique CIA, s’ouvrit (en 1960) au Musée des Arts Décoratifs de Paris, une exposition appelée « Antagonisme ». Dans cette exposition, on retrouvait, entre autres, Sam Francis, Jackson Pollock, Mark Rotko, Marc Tobey… Cette exposition avait été orchestrée par la CIA et présentée en partie à Vienne pour faire contrepoids au festival des jeunesses communistes qui avait eu lieu l’année précédente (le Maccarthysme continuait quand même). Cette INTERVENTION de la CIA a permis le déferlement dans le monde occidental (voici le recto-verso d’une ambiguïté) de l’extrémisme moderniste dans les arts plastiques. Le relativisme du « tout culturel », et la culture de la rentabilité, pensées uniques globalisées, inondant alors de tous ses « -ismes » et formules du NON-ART les valeurs intrinsèques de l’ART. Il devenait, dès lors possible de considérer que la peinture de chevalet fut un solipsisme élitaire, donc, non communautaire… elle fut donc, depuis, définitivement occultée !

Chose remarquablement curieuse et historiquement paradoxale : le NON-ART ‒ né du désir d’être la commune mesure ‒ s’opposant ainsi à ce qu’on tient pour élitaire, fut dès lors, comme expression d’un (soit-disant) communautarisme, très très bien accueilli en France par la Gauche. N’est-il pas paradoxal qu’au niveau du message porté par l’Art, la GAUCHE rejoigne la CIA, là où la CIA cherchait à s’opposer à la GAUCHE (de l’époque) en France. Il y a de quoi « méditer », n’est-ce pas ? Fameuse question du renversement des valeurs. La "dé-valorisation" de TOUTES les valeurs. Récupération… Usurpation… Divide et impera. Allons désormais revoir (en France) les opinions de Restany et Hahn.

Le NON-ART, cette démonstration de la force d’inertie de l’art "démocratisé", ne fut rien d’autre qu’un "ramassis", post-factum, de la précédente période de l’art qui, elle, fut vraiment « expérimentale», comme par exemple dans la période Dada.

Notons que durant cette période « expérimentale » la peinture-peinture trouvait encore toujours sa place (cf. Bonnard et Dada). Alors qu’avec le "contemporanéisme", la peinture-peinture est vraiment exclue ! Autrefois, elle était accueillie avec évidence parmi les autres formes, trouvailles, expériences, au niveau de ce qui restait, « malgré tout », des recherches d’ART.

Si l’évolution de l’homme n’est pas encore aboutie, pour ce qui est de la démocratie, par contre, les forces de l’inertie et du simulacre sont victorieuses à cause de la sauvage volonté mortifère de ceux qui "savent" [14] … à l’encontre de ceux s’appuyant ou se réclamant du « doute salutaire ». Voici cette guerre infernale ̶ qui les tue TOUS – et qui est certes tout à fait le contraire de l’aimant respect demandé par Canetti ! Mais, déjà dans le quattrocento, on dénonçait le comportement des « fautori dell’arte » à cause des agissements égoïstes et imbus de ces mécènes (fautori) qui confisquaient toute vision possible de l’art. La suite historique se retrouve dans l’attitude (ex-cathédra) de l’Académie française [15]

Evidemment ces fautori poursuivaient chacun leur propre idée au niveau de l’iconographie et ils voulaient (ils payaient !) que leurs idées soient incarnées de manière identifiable dans la peinture de maître. Voici donc que s’installent des luttes intestines pour la liberté d’expression entre ceux-là même qui détiennent le pouvoir et l’argent. Cette "liberté" fût très souvent un joug pour les « maîtres ». En effet (avant les fautori) la liberté d’expression dans l’art n’existait pas, puisque quasi toute l’iconographie (donc l’art) fut largement dictée par l’Eglise de Rome ; Dominique de Guzman [16] en 1200 diminua le nombre des mystères (150) à 15 seulement, en inventant « le rosaire » qui désormais rendait possible que des mythes au niveau universel fussent popularisés. Nul peintre n’échappait à cette « submersion iconographique rosarienne » à cette époque. Les concepts (ce qu’il faut savoir et croire), sur le plan humain et spirituel furent « fixés » (par le pouvoir) dans les exemples visuels de la peinture… car le peuple ne savait pas lire ! Mais, entendons-nous bien… quoi qu’il en fût : « l’Art resta l’Art »… puisque ce sont les peintres – et non les décideurs de l’art – qui sont seuls capables de créer l’ART issu de l’Imagination Créatrice vraie, qui n’a rien à voir avec la « créativité » de tout le monde. (On est tous créatifs, n’est-il pas ?).

L’art c’est l’art, il existera à travers tous les temps, cela est clair pour tout le monde ET c’est bien connu que CELA fait un beau résultat sur le plan économique faisant vivre beaucoup de monde à l’exception (souvent) de l’artiste ! MAIS, désormais les décideurs voudraient démontrer que l’art n’est plus l’art parce qu’il est devenu quelque chose appelé, par eux, le NON-ART qui est DONC fabriqué par des NON-ARTISTES qui remplissent les musées par simple décision du pouvoir de renversement des valeurs ! Vu ainsi, cela nous vient de très loin. Ah, ma pauvre belle peinture-peinture abstraite des « Vingt jeunes peintres de la tradition française » (1941) et de tant d’autres moins connus à l’époque et de tant d’autres inconnus à venir, qui RESTERONT inconnus parce qu’introuvables dans la galerie de la spéculation sur le marché de l’art. Spéculation dictée par les mêmes énergies néfastes, sous-tendant ce qui nous attend, toujours, sur le plan économique.

MAIS, paraît-il, la peinture abstraite revient aujourd’hui !

En effet, il y a des sages, des philosophes, des alchimistes et des magiciens de tout poil. Il existe une quantité de mondes de différences, et bien sûr, parmi les hommes, il y en a qui continueront toujours la lutte. D’aucuns lutteront toujours pour, d’autres contre [17]. Le duel des magiciens continuera indéfiniment ! Matila Ghyka dans « Le nombre d’or » (Pythagore).

Notes

[1] Au même moment dans la période de la grande sculpture grecque "ON" faisait fabriquer des mobiles en guise d’amusement pour le peuple.

[2] Appeler tel par ceux mêmes c.à.d. les fabricants du simulacre

[3] Encore faut-il "entendre" ce que Canetti dit à partir de la vision incarnée et immédiate de Kafka. (La voie directe qui se dit est peu écoutée parce que peu compréhensible (cf. ce que Cézanne dit à propos de sa propre peinture !))

[4] Vu l’admiration de la génération précédente pour Cézanne, il fait dans ses écrits, le grand écart entre Cézanne, l’action-painting, le colord field et le Hard Edge

[5] « The Pure Thinking » faisait rage.

[6] La période précédente fut illustrative de la vie simple, pleine de sentiments humains, ce qui donc faisait l’objet du tabula rasa. Reinhardt (Rein : ce mot allemand veut dire « PUR ») statuera que : aucun sentiment de cet ordre-là n’est valable dans l’ART… il faut qu’il soit PUR. Par la même occasion il s’oppose par une peinture (?) d’un radical extrême, aux merveilleuses œuvres – pleines de signification et de contenu – de l’abstraction géométrique américaine (1914…)

[7] La peinture-peinture est née en 1941 lors de l’exposition (sous le nez de l’occupant) organisée par Bazaine et Lejard, elle s’intitulait « 20 jeunes peintres de la tradition française».

[8] En 1962, Jorn peignant ses soi-disant « expressions » par-dessus les tableaux (de très bonne qualité) de petits maîtres.

[9] N’oublions pas l’influence de Soutine durant la période de l’Action-painting de Pollock (1936-37)

[10] L’Allemand Hoffmann venant de Paris – où déjà il avait expérimenté le dripping – est à la base de la New York School

[11] Voir, toute la contestation contre cette prise de pouvoir par la CIA dans le MoMa (cf. «Who paid the piper» FS Saunders).

[12] Si on demande, si, avant de déferler sur toute l’Europe, cette exposition a eu lieu en Amérique (MoMa) voici ce qu’on apprend : « the exhibiton «The New American Painting» took place at MoMa, and went on tour en 1958-59. Unfortunately we do not have extra copies of the catalogue, but you should be able to find to purchase on the Internet !!!

[13] C’est à ce moment que l’on déclare « morte » la peinture de chevalet.

[14] Tel nom tel lien !

[15] Histoire(s) bien connue(s).

[16] L’Eglise l’a sanctifié… c’est donc Saint Dominique

[17] Seule la lutte pour l’Ange est valable… la lutte avec l’Ange est une lutte contre l’Ange