« Ce printemps en octobre » G 48 Groupe couleurs D

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h/t 90x90 cm octobre 2014

« Modello pour plafond » G 49 Groupe couleurs A

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h/t 90x90 cm nov/déc 2014

« Enamourada » G 50 Groupe couleurs A

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h/t 90x90cm janvier 2015

« Je réponds à ce que dit cette voix » G 51 Groupe couleurs A

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h/t 90x90cm janvier 2015

« Le revivre d’Embrun, Crévoux » G 52 Groupe couleurs A

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h/t 90x90 cm février 2015

« A travers les ténèbres je lève le voile et je lève les voiles » G 53 Groupe couleurs A

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h/t 90x90cm février 2015

« La lutte pour la descente de l’ange » G 54 Groupe couleurs A

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h/t 90x90cm février 2015

« L’odeur des champignons » G 55 Groupe couleurs A

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h/t 90x90cm février 2015

« Mon « IN » en enchantement anarchique Françoise
(traduit en français le mot flamand IN est «en» «en dedans») » G 56 Groupe couleurs A

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h/t 90x90cm février 2015

« Bonaire » G 57 Groupe couleurs A

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h/t 90x90cm février 2015 h/t 90x90cm février 2015

« Dernière toile avant le début de l’essai de la réalisation de ma décision » G 58 Groupe couleurs A

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h/t 90x90cm février 2015

Décision définitive

Le 12 février 2015 Largot écrit : « Comme la vérité l’erreur a ses amants » (Proverbe Pythagoricien). A quand la peinture ?… ou bien ; sera-t-elle définitivement poussée dans l’oubliette comme personna non-grata absolue puisque pour l’esprit il n’y a pas de place dans le monde. L’art brut consacré maintenant par le contemporanéisme !!! un tour pour rien ? mais encore toujours le même tour toujours dans le même sens ! Qu’est-ce cet attrait ? Voici la vérité : « Bien malin celui qui peut classer avec certitude certaines créations actuelles, tant elles s’apparentent formellement à des créations brutes, tout en étant réalisées par des plasticiens intégrés socialement». (F. Monnin) Conclusion : le bruit qui court à propos du retour de la peinture non figurative est une farce schizoïde lancée par le malin génie (mot de Descartes) afin qu’aussi les derniers peintres deviennent malades et écoutent (comme tout le monde) l’écho de l’abyssal de sorte que se réalise enfin de façon absolue la mort de la peinture, c’est ce que les criminels du malentendu attendent avec instance. Mais lui, ce contemporanéisme non-art, trouvera l’alibi de sa survie dans cette consécration de l’art brut, or ce brut n’est plus tout à fait pur car singulier ou naïf. Voilà la situation schizoïde dans laquelle l’évolution des arts plastiques ensembles avec ses exégètes iront désormais se noyer. Mes exaltations au niveau de l’intellegěre (voir en-dedans des choses) (racine du mot intelligence) perturbent ma mémoire et chassent mes qualités rationnelles vers les limites. Ma vie devient une déité, mais dieu est «ce quelque chose» (Jean de la Croix) qui n’est pas dans tout ce qui existe, parce que dieu est CELA qui ne pourrait jamais se matérialiser… comprenne qui peut ! Ce vide fertile d’où naissent les formes et que les anciens appelaient l’éros – dont actuellement plus personne ne veut connaître le vrai sens – m’accompagnera pendant quelque temps encore. Mais j’arrête d’aimer par manque. Les exaltations peuvent aussi devenir des révélations, mais là-aussi je veux voir clair et je réfléchi à ce que le peintre naïf Cattiaux nous apprend : «dieu envoie son essence très sainte qui s’incarne dans la très pure substance du monde. La foi aveugle obtient de dieu ce que la raison n’ose pas concevoir. Cette foi est comme la certitude de dieu en nous-même, la nature de dieu incarné dans la chair du monde, suscite la providence cachée, dieu est tout, l’homme est moyen, il est comme une prière - une l’attention soutenue dans la quiétude la plus parfaite - entretien secret entre le dieu crée, celui de l’illusion religieuse et LE dieu incréé… ce secret… ce lien d’amour qui lie le fini à l’infini et qui permet à la totalité de se reconnaitre en un, ce un - cette transmission de la reconnaissance - le don de déité.   Le 20 février 2015 Largot écrit : Voici que Khezr m’a rendu visite dans le sens-ci que : - - suite à une soudaine appréhension claire et précise à propos de la situation dans laquelle se trouvent mes années encore à vivre (j’ai déjà 86 ans) dans cette dernière tranche « avant la sortie » - - j’ai tout à coup compris qu’il est temps de prendre des décisions définitives et j’ai fait l’inventaire de ma quête. Désormais tout se résume à la peinture et tout se résout dans la peinture. Quant à ma vie passée… bien sur oui à cette anarchie de l’individuation… mais ça suffit ! Je suis déjà presque devenu adulte et cela veut dire que je disposerai bientôt de façon absolue de mes élucubrations d’entre le oui ou le non de mon subconscient ! Celui du collectif n’y aura plus accès ! Faisons donc l’inventaire de ma peinture. J’exige qu’elle soit affirmative mais je constate que c’est loin d’être le cas : « Il y a du travail ! ». ET, il y a dans ma vie du présent encore trop de « fonction littéraire » (textes, visions, exégèse, plaidoyer et lutte pour la peinture). Ca suffit maintenant ! A moins d’avoir la surprise d’avoir du temps à vivre en trop. J’abandonne mes différents manuscrits sauf « Sainte Synesthésie »  (cf. Chapitre 1 : « Ab-origines »). Il m’est indispensable que j’achève ce manuscrit. Pour qu’un peintre marque l’histoire, il faut que sa peinture arrive à convaincre le monde, c’est cet état convaincant, cette certitude que je dois encore atteindre. Mais j’ai, depuis cet hiver, vécu l’expérience – ne décidant plus en rien dans la peinture (elle se fait toute seule !) – qu’ à propos de mon intuition-peintre, maintenant, il me faut (comme le cas de Rik Wouters) que je vois « clair » et donc il me faut désormais une bonne la lumière du jour (mes yeux ?). La maison à Grandpré – bâtisse de 1800 – me donne deux solutions pour la création d’un atelier. A Virton (bâtisse de 1700) il y a moyen (à analyser) de peindre dans la grande pièce de l’ex-restaurant qui date de 1800 (mais il n’est pas possible d’y avoir la lumière du Nord puisque cette pièce est dirigée S.O.). Et bien sûr il me faut de la lumière du Nord, donc création d’un atelier dans le grenier. Voici encore ce qui me met devant la question des travaux de bâtiment à exécuter. Mais voilà, là aussi ça suffit ! à propos du grand projet de travaux de bâtiment (créaton d’appartements à Virton) qui peut garantir « un avenir en plus d’aisance» et de trouver de l’argent pour soutenir les idées (Figuration Autre, groupe, expos, Centre Noroit, etc etc) (donc les initiatives sont désormais entre les mains de mon fils Elie Mirdain). Il me semble qu’il est indiqué que lui, il consacre – à notre place  - - une tranche de sa vie à la réalisation du profit - -ce projet - - dont il sera le principal bénéficiaire ! Il me semble que moi et ma mamye Sophie, nous sommes suffisamment usés pour avoir le droit d’abandonner tout projet de travail physique et tous les soucis y afférents (normes d’urbanismes etc) La peinture, je l’ai dans l’œil… tout le reste je le verrai de loin. Donc en ce qui concerne le restant de mes jours, la vie est simple ! sauf les séquelles au niveau de la santé (suites cancer, ischémie) , mais, en général, un peintre a appris à souffrir et s’il devient de moins en moins « humain que trop humain », il deviendra de plus en plus rien d’autre que peintre.

Le 03 mars 2015 Largot écrit : Mais le vainqueur toujours écrit l’histoire. La lutte pour la peinture, le vocabulaire nouveau dans les esprits et les écrits (langage peintre) et la rumeur qui dit que l’abstraction revient ne se réaliseront pas encore. L’issue dans le culturel garantie dans la création – par certaines valeurs singulières existant dans l’art brut, naïf, singulier – est maintenant complètement bloquée par le triomphe de l’usurpation contemporanéiste sur ces formes d’arts. En suivra – pour ceux qui veulent croire contribuer à l’évolution de l’esprit – une période d’aphasie et de schizophrénie, dans cette période de l’entendement irrémédiablement vassal du vainqueur (que fera Artension ?) . En ce qui concerne mon cas singulier, je me trouve maintenant dans de profondes ténèbres, continuellement des secousses d’hypertension/lésion cérébrale irréversible/tout à coup je ne vois plus ma peinture, je tombe dans l’entropie des énergies créatives. Après une période de recul, peut être que je reprends ma vie de véhémence.